Commentaire

Hubert Giot,

Comme vous le soulignez, la production de tritium est primordiale pour lancer la réaction de fusion entre deutérium et tritium. Iter, comme les futures centrales, en consommera environ 1 kg par année, ce qui semble peu, mais si notre consommation d’électricité doit s’appuyer sur cette filière, il faudra compter en milliers de centrales, donc en tonnes de tritium par année pendant des centaines d’années, voire des milliers d’années…
Si on doit puiser dans les réserves de lithium, bombardé par les neutrons de la réaction de fusion, alors on est loin de parler d’énergie illimitée…
Autant se concentrer sur l’énergie solaire, captée par de simples miroirs (fours solaires) pour alimenter des centrales thermiques classiques, sans recourir aux panneaux photovoltaïques, plus complexes à fabriquer… (d’importation chinoise)…
J’ai lu également qu’à l’EPFL, un prototype de centrale solaire permettrait de produire directement de l’hydrogène.
Le solaire, comme la géothermie et le vent restent incontestablement les sources d’énergie renouvelables…
Pourquoi perdre des milliards d’investissements pour des gadgets de physiciens, extrêmement complexes à fabriquer, sans garantie de résultat ?

Veuillez additionner 5 et 5.